Foire aux questions

LE PROJET

Où en est le projet ? Pourquoi l’avoir modifié ?

En octobre 2019, faisant suite à la concertation préalable du projet de Solarzac, et afin de tenir compte des remarques du territoire, le maître d’ouvrage s’est engagé à poursuivre les études en vue d’élaborer un nouveau scénario de taille réduite, à forte dimension agropastorale et à mettre en place un Comité de suivi et de pilotage pluridisciplinaire et scientifique.

Des études approfondies ont ainsi été réalisées sur différents volets (notamment environnemental et agricole). Arkolia Énergies a souhaité démarrer une nouvelle phase de participation du public fin 2021 dans le but de présenter les résultats de ces études avec l’objectif de poursuivre la co-construction d’un projet avec les acteurs du territoire. Aujourd’hui, les résultats de ces différentes études sont exploités et croisés pour élaborer le dossier d’autorisation. En parallèle, le maître d’ouvrage poursuit le dialogue territorial avec la création de Comités thématiques de suivi.

Quels sont les contours du projet redéfini à la suite de l’étape de concertation de 2021 ?

Les 4 ateliers de l’étape de concertation de 2021 ont traité les 4 thématiques suivantes : implantation du parc photovoltaïque, usages des espaces restitués au public, projet agro-pastoral et pertinence d’une option hydrogène. Elles ont permis de dessiner les contours du projet.

Le parc photovoltaïque occupera au maximum 200ha et il sera regroupé en îlots tirant parti de la topographie du site, sur 2 secteurs au nord et au sud du domaine, en privilégiant les parcelles à moindre enjeu environnemental. Les 850 ha restants, dont la propriété sera transmise aux Collectivités, seront réservés aux activités de préservation et de découverte de la faune et de la flore caractéristiques du Causse et à l’activité agro-pastorale durable. Pour cette activité, le maître d’ouvrage entend faciliter l’installation d’un jeune agriculteur sur le site pour y pratiquer l’élevage d’ovins viande, en co-activité de pâturage dans le parc énergétique et sous forme de parcours libre en dehors de ce dernier. Le projet pourrait contenir une option hydrogène à condition que les Collectivités locales en expriment le besoin.

Qui finance le projet et quel est son coût ?

Le coût du projet est porté à 100% par Arkolia Énergies, au travers d’apport en capital et de prêts bancaires. L’investissement définitif, de l’ordre de 150 millions d’euros, dépendra du projet validé et autorisé.

Quand est prévue la mise en service ?

Il est aujourd’hui difficile de se projeter sur une date précise, de nombreux éléments rentrant en compte dans la durée de réalisation du projet (finalisation des études, durée d’instruction des autorisations, travaux de raccordement du gestionnaire du réseau, travaux de réalisation du projet). Le maître d’ouvrage envisage une mise en service d’ici 2027.

Pourquoi avoir choisi ce lieu ?

Le site est le fruit d’une sélection multicritères et d’une opportunité de pouvoir y combiner un projet éco-énergétique et agropastoral ambitieux.

Le site, de plus de 1000 hectares et entièrement clôturé, est altéré par l’activité de chasse commerciale actuellement en place. Une vraie plus-value environnementale et agricole est attendue avec l’abandon de cette activité au profit d’un retour notamment à l’agropastoralisme.

De plus, l’importante surface disponible permet de développer un projet à la hauteur des besoins en matière de production énergétique tout en préservant les zones à enjeu écologique. Par ailleurs, la proximité de la ligne électrique à haute tension pour le raccordement assure une viabilité économique.

Pourquoi réaliser un projet d’une telle ampleur ?

Le retour à un usage agricole du site de manière pérenne fait partie du cœur du projet Solarzac. Pour permettre un renouveau agricole efficace et fonctionnel, un travail de remise en état du site doit être effectué. Tenant compte de l’impact financier de ces travaux, le maître d’ouvrage considère que le projet ne pourrait être amorti financièrement qu’à partir d’une surface de panneaux photovoltaïques d’environ 150 ha pour un maximum de 200 ha.

Il convient de préciser que, ramené à la surface globale du terrain, le projet de production d’énergie verte ne représente que 15 à 20 % de l’espace.

Sa construction est-elle autorisée sur ce site ?

La réalisation du projet peut être autorisée sur le site, sous certaines conditions. La commune de Le Cros ne possède actuellement pas de document spécifique et est donc soumise au Règlement National d’Urbanisme. Sous cette réglementation, la construction du projet est possible sous certaines conditions décrites à l’article L122-7 du Code de l’urbanisme paragraphe 2 et reposant notamment sur sa compatibilité avec les objectifs de protection des terres agricoles, pastorales et forestières et avec la préservation des paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel.

Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal du Lodévois & Larzac, actuellement en réflexion, pourra par ailleurs permettre la mise en place d’un zonage adapté au projet. Il en va de même avec le Plan Local d’Urbanisme de Campestre-et-Luc (nord du domaine).

Comment se répartissent les différentes activités sur le site et sur quelles surfaces ?

Le développement et la préservation de la biodiversité, le renouveau agropastoral et la production d’énergie verte forment les trois grands axes structurant du projet et devant trouver leur place sur les 1045 hectares clôturés que représentent le site. Fort des enseignements des concertations de 2019 et de 2021 et au vu des résultats des études, Arkolia Énergies envisage une surface n’excédant pas 200 ha dédiée à la production d’énergie. Des parcours agropastoraux pourraient être mis en place sous cette emprise afin de combiner production d’énergie et pâturage.

Les 30 hectares aujourd’hui en prairie seraient maintenus afin d’apporter un fourrage complémentaire.

Le reste de la surface (800 ha minimum) pourrait être transmis aux collectivités et mis en gestion auprès d’organismes œuvrant pour la biodiversité.

Enfin, des activités de tourisme (randonnée, VTT) sont à l’étude pour trouver leur place sur le site.

Quelle serait la production de la centrale photovoltaïque ?

La centrale pourrait avoir une puissance comprise entre 150 et 200 MWc et produire entre 220 et 280 GWh par an, soit la consommation annuelle électrique de 100 000 à 130 000 personnes (hors chauffage).

Comment choisissez-vous les secteurs d’implantation des panneaux photovoltaïques sur le site ?

Plusieurs composantes sont prises en compte lors du choix d’implantation d’une centrale de production d’énergie solaire au sol. Le maître d’ouvrage doit notamment tenir compte des enjeux sur la biodiversité et s’assurer de préserver la faune et la flore lors des phases de travaux et d’exploitation de la centrale.

Des contraintes topographiques sont également considérées, les installations ne pouvant pas être déployées sur des surfaces à fortes pentes. Enfin un intérêt particulier est porté à la co-visibilité afin de préserver au maximum les paysages.

Ces différents éléments ont été abordés lors de l’atelier dédié en 2021.
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Aujourd’hui, le maître d’ouvrage travaille à l’implantation qui sera présentée dans le dossier d’autorisation en tenant compte des résultats des différentes études menées (environnementales, topographique…) et du fruit des échanges lors de la concertation.

Qui serait propriétaire du domaine ?

Arkolia Énergies n’a pas pour vocation à devenir propriétaire du foncier, le maître d’ouvrage opte dans la quasi-totalité des projets qu’il mène pour une location des parcelles sur la durée de vie du projet.

Le propriétaire actuel étant vendeur, le porteur de projet a proposé un projet de cession des terrains qui ne seraient pas visés par les installations de production énergétique. Cela présente une opportunité pour le territoire d’acquérir dans des conditions exceptionnelles le foncier disponible et libre de toute activité éco-énergétique. Cela se traduit concrètement par un retour à la propriété collective d’un ensemble de parcelles pouvant représenter plus de 800 hectares, soit environ 80% de  la surface aujourd’hui entièrement clôturée et interdite d’accès.

Qui serait le gestionnaire de l’exploitation photovoltaïque ?

Arkolia Énergies assurera l’exploitation et la maintenance de la centrale photovoltaïque.

Qui serait le gestionnaire des espaces naturels ?

Dans l’hypothèse d’une transmission du foncier aux Collectivités locales, ces dernières pourraient assurer la gestion des différents espaces avec, potentiellement, l’accompagnement d’organismes de gestion de la biodiversité et du tourisme.

Quels sont les principaux enjeux du projet ?

Plusieurs enjeux environnementaux sont présents sur certaines zones du site et peuvent concerner la faune et/ou la flore. Les inventaires de la biodiversité réalisés par deux bureaux d’études (Abiès et Synergis) et échelonnés sur plusieurs années permettent d’avoir une vue d’ensemble assez précise et ainsi d’éviter ces enjeux au maximum pour la réalisation du projet.

Les enjeux paysagers sont également à prendre en compte, un état initial a déjà été réalisé et une étude approfondie sera menée lorsqu’une implantation aura été définie.

Les enjeux agricoles sont au cœur du projet Solarzac. L’objectif d’Arkolia Énergies est d’introduire une activité agricole pérenne profitable aux acteurs du territoire.

Quel volume d’eau consomme le projet ? D’où provient-elle ?

Plusieurs enjeux environnementaux sont présents sur certaines zones du site et peuvent concerner la faune et/ou la flore. Les inventaires de la biodiversité réalisés par deux bureaux d’études (Abiès et Synergis) et échelonnés sur plusieurs années permettent d’avoir une vue d’ensemble assez précise et ainsi d’éviter ces enjeux au maximum pour la réalisation du projet.

À la suite de la concertation de 2019 et tenant compte des retours du territoire, le maître d’ouvrage a décidé d’abandonner le projet de Power-to-Gas par méthanation biologique.

La mise en place d’une activité agropastorale par pâturage ovin nécessitera une consommation en eau de la part des troupeaux, de l’ordre de 4 à 10 litres d’eau par jour par brebis. Les besoins globaux seraient couverts par les volumes des trois bassins de rétention de 35 000 m3 chacun présents sur le site et sans qu’aucun captage ne soit nécessaire.

Une réflexion sur l’opportunité de produire de l’hydrogène vert est menée par ailleurs dans le cadre du projet actuel. Si cette option était retenue, un électrolyseur d’une puissance d’1MW nécessiterait des besoins en eau de l’ordre de 2800m3/an dont la moitié pourrait être réutilisée en sortie à des fins agricoles.

La consommation annuelle en eau du processus d’électrolyse ne présenterait pas plus de 3% de l’eau présente dans ces bassins.

La surface occupée par la centrale photovoltaïque vient-elle en concurrence avec les quotas de surface à allouer pour l’urbanisation dans les documents d’urbanisme ?

La loi Climat et Résilience, promulguée le 24 août 2021, apporte une réponse claire concernant l’artificialisation des sols et les centrales photovoltaïques au sol. L’objectif du zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050 est envisagé à travers plusieurs dispositions dont l’une précise que :

« Un espace naturel ou agricole occupé par une installation de production d’énergie photovoltaïque n’est pas comptabilisé dans la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers dès lors que les modalités de cette installation permettent qu’elle n’affecte pas durablement les fonctions écologiques du sol, en particulier ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques ainsi que son potentiel agronomique et, le cas échéant, que l’installation n’est pas incompatible avec l’exercice d’une activité agricole ou pastorale sur le terrain sur lequel elle est implantée. »

Sous respect de ces conditions les centrales photovoltaïques au sol pourront donc être mises en place sans venir en déduction de la surface allouée aux zones urbanisées ou à urbaniser. Elles ne sont ainsi pas considérées comme de l’artificialisation des sols et ne font pas concurrences aux plans de développement et d’aménagement des Collectivités.

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PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES ET ÉLECTRICITÉ PRODUITE

Quel est le prix de l’électricité et de l’hydrogène vert sur le projet Solarzac ?

Les simulations actuelles affichent un prix similaire aux prix annoncés : entre 50€ – 100€ du MWh électrique.

Où sera consommée l’électricité produite et qui en bénéficiera ?

L’électricité produite serait consommée localement car les électrons vont au plus près. Elle sera donc injectée dans le réseau au plus près de la production. Cela est rendu possible par la proximité de la ligne haute tension 225 kV Ayres – Ganges. L’énergie injectée dans le réseau sera ensuite consommée au plus proche en fonction des besoins et bénéficiera ainsi au territoire. Une option hydrogène à l’étude et dont l’opportunité est à débattre permettrait en outre des usages locaux et territoriaux de type agricole, mobilité ou éco-énergétique.

Comment faire en sorte que l’électricité produite bénéficie aux riverains du projet ?

Arkolia Énergies s’est engagée à la mise en place de solutions permettant un accès local, durable et sécurisé de l’énergie et selon des conditions privilégiées. 

Cet engagement s’inscrit notamment dans les évolutions en cours autour de l’autoconsommation collective.

AGROPASTORALISME

Qui sont les agriculteurs qui vont s'installer sur le parc ? Comment sont-ils sélectionnés ? Quelles seront les conditions d’installations ?

Un cahier de charges est en cours d’élaboration avec Solagro. Les demandes des agriculteurs intéressés seront examinées, afin d’en déterminer la pertinence pour l’exploitation agricole concernée.

Plusieurs scénarios sont envisageables, un agriculteur unique et un grand troupeau ou plusieurs éleveurs et troupeaux. Le choix est conditionné aux souhaits des agriculteurs intéressés. Le maître d’ouvrage espère construire, en fonction des besoins locaux identifiés, un projet réfléchi intégrant au mieux les souhaits du monde agricole, favorisant leur installation et pérennisant leur activité sur le site.

Concernant l’installation agricole pérenne, une convention sera signée avec l’éleveur/agriculteur.

Combien de brebis pourrait accueillir le domaine ?

Dans les conditions actuelles du domaine et selon les hypothèses du bureau d’études Solagro, les estimations montrent un potentiel de production permettant l’accueil d’environ 300 brebis. 

Comment peuvent cohabiter les productions agricole et photovoltaïque ?

Productions agricole et photovoltaïque peuvent cohabiter. En témoignent les plus de 2500 hangars agricoles réalisés aujourd’hui par Arkolia Énergies pour le monde rural ces dernières années.

Côté centrales solaires au sol, là aussi l’activité agricole n’est pas en reste. Sur les 17 centrales au sol exploitées par le maître d’ouvrage, fin 2022, 8 présentent une coactivité avec du pâturage ovin et l’une d’entre elles accueille un élevage de canards. Afin de comprendre les ressorts de cette cohabitation et d’en appréhender les avantages et les éventuels inconvénients, le maître d’ouvrage a fait réaliser un audit en 2019 sur les 8 parcs en coactivité à date. Cette étude a été menée par Solagro, bureau d’études et expert indépendant spécialisé dans le secteur de l’agroécologie et notamment de l’agrivoltaïsme.  Cette étude a démontré que les éleveurs ayant pu bénéficier de cette coactivité en ont été très satisfaits et ont ainsi pu renforcer voire étendre leur activité. Solagro propose dans cette étude une liste d’améliorations permettant de mieux appréhender cette collaboration, remarques dont nous tenons compte dans nos projets futurs, dont Solarzac.

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Les panneaux photovoltaïques sont-ils dangereux pour les ovins ? (Électrocution, risque de se coincer sous les panneaux…)

La cohabitation de ces deux activités nécessite une installation particulière des panneaux photovoltaïques. À savoir, il est nécessaire de :

  • Rehausser à minima la limite basse des panneaux à 1 mètre du sol,
  • Enterrer et isoler l’ensemble des câbles électriques sur la centrale.

Une hauteur de clôture d’à minimum 2 mètres, étanche au loup et autres animaux permet également de maintenir la sécurité du troupeau.

Dans ces conditions, il n’y a pas de danger pour les ovins lié à l’installation photovoltaïques.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES DU PROJET

Quelles sont les retombées pour l’emploi ?

Concernant la partie photovoltaïque du projet, la centrale nécessitera la mobilisation d’un nombre important de personnels y compris locaux notamment pour la phase de construction. Nous pouvons considérer une moyenne de 20 ETP (Équivalent Temps Plein) présent sur une année de construction.

La phase d’exploitation entrainera quant à elle un besoin d’environ 6 ETP pour les tâches d’exploitation, de maintenance, d’entretien et de gestion administrative sur la durée d’exploitation de la centrale et pour une durée de 30 ans minimum.

S’agissant de la mise en place d’un ou plusieurs parcours agropastoraux, cette activité permettra également de développer et de pérenniser de l’emploi agricole local par la mobilisation de 2 ETP.

Si l’option hydrogène était retenue, la construction et l’exploitation de cette unité de production contribuera, elle aussi, au dynamisme de l’emploi.

Quelles sont les retombées pour les Collectivités et les habitants ?

D’un point de vue fiscal, l’activité photovoltaïque générerait, sur la base d’une implantation entre 150 et 200 ha, environ 900 000 € de taxes annuelles dont la moitié serait reversée à/aux EPCI concernés pour une utilisation au plus proche des habitants du territoire et permettant dans certains cas de maintenir un niveau de fiscalité raisonnable voire de le réduire en fonction des options choisies par les Collectivités

Quelles sont les retombées pour les éleveurs/agriculteurs ?

La mise en place d’une activité de pâturage pérenne permettra de renforcer les exploitations agricoles existantes du territoire et ainsi valoriser l’économie locale.

Quelles sont les retombées pour les entreprises locales ?

Le projet sera créateur d’emplois et permettra de dynamiser l’économie locale, notamment par la sollicitation du savoir-faire du territoire dans les différentes phases de chantier ainsi que pour l’exploitation et l’entretien du site.

Comment investir dans le projet et avec quel retour sur investissement ?

En fonction des attentes du territoire, il pourra être proposé d’investir dans le projet.

Deux options sont généralement envisageables :

  • Ouverture du capital aux citoyens et parties prenantes locales (ex. Collectivités) dans le cadre d’un investissement long terme pouvant s’étaler sur la durée de vie du projet. Les revenus générés sont fonctions de nombreux critères et établis lors de la phase de financement du projet ;
  • Financement participatif sur une durée plus courte (3 à 5 ans) intégrant des rendements de l’ordre de 5% bruts annuels.

BIODIVERSITÉ

Dans quelle mesure la présence de panneaux photovoltaïques pourrait favoriser la biodiversité sur le domaine ?

Dans la partie nord du domaine du Luc, de nombreux pins ont été plantés par l’Homme et peu de biodiversité se développe sous ces arbres. Ils sont présentés dans les études environnementales comme de faible intérêt écologique au regard du milieu naturel. Implanter des panneaux sur cette zone, en remplacement des pins qui feraient l’objet de mesures de compensation, permettrait d’ouvrir le milieu et de favoriser la renaturation des pelouses caussenardes. 

De même, la gestion du pâturage des ongulés, les cerfs par exemple, permet d’aboutir au maintien d’une diversité caractéristique des milieux ouverts et secs. Pour maintenir ces ouvertures, le pâture des ovins dans le cadre d’installation de troupeaux est tout indiqué.

Quels sont les effets des panneaux photovoltaïques sur la production fourragère et son rendement ?

Quand les conditions climatiques sont sévères, les panneaux apportent un effet de protection (sècheresse ou froid). Dans ces conditions, les rendements sont à minima équivalent voire plus importants. Puisque les potentiels de production sont actuellement faibles au regard du modèle d’exploitation actuel et des conditions climatiques sur le territoire, les panneaux photovoltaïques ne peuvent qu’être positifs.

TECHNOLOGIE HYDROGÈNE VERT

Quel est l’intérêt de produire de l'hydrogène sur le site ?

L’hydrogène peut être produit par « électrolyse de l’eau » : ce procédé consiste à faire passer un courant électrique dans l’eau pour décomposer ses molécules (H2O) et en extraire l’hydrogène.

Si, en plus, le courant utilisé provient d’une source d’énergie renouvelable (hydroélectricité, énergie éolienne ou solaire), tous les éléments du cycle de production sont à faible empreinte carbone. L’hydrogène produit porte l’appellation d’hydrogène vert.

Quel est l’intérêt de produire de l'hydrogène?

Les objectifs de l’État sont ambitieux concernant l’hydrogène vert et visent une production de 10 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable à horizon 2040 avec un jalon intermédiaire d’un million de tonnes en 2024, contre 150 000 tonnes aujourd’hui.

Différents usages peuvent être envisagés pour cette production d’hydrogène à partir de l’électricité photovoltaïque, en fonction des besoins du/des territoire(s) à moyen/long terme. Les trois axes principaux sont :

  • Usages locaux sur site et alentour (monde agricole)
  • Mobilité (station de recharge hydrogène)
  • Transport sur des sites de distribution du territoire et/ou de la région

À ce stade et malgré l’intérêt porté sur cette option, les études menées sur le site n’ont pas permis d’identifier de besoins locaux.

CONCERTATION

Qui est le/la garant(e) de la concertation ? Quel est son rôle ? Comment a-t-il/elle été choisi ?

Floriane Danhyer a été nommée le 6 mai 2020 par la Commission nationale du débat public en tant que nouvelle garante. Elle exerce cette fonction dans la continuité d’Étienne Ballan, premier garant « post-concertation » nommé en novembre 2019.

Tout au long de sa mission, la garante veille à la transparence, la sincérité et l’intelligibilité des informations transmises au public, au traitement équivalent de chaque argument quel que soit son origine (expert, responsable du projet, citoyen, élu, etc.) et à l’inclusion de tous les publics, en particulier les plus éloignés de la décision, dans l’objectif de garantir le droit de chacun à l’information et à la participation.

Retrouvez le « mot de la garante » ici

Pourquoi organiser une nouvelle étape de concertation en 2021 ?

Suite aux engagements pris à l’issue de la concertation préalable et à la réalisation des études complémentaires menées depuis lors, le maître d’ouvrage a souhaité communiquer les résultats aux acteurs du territoire afin de poursuivre le travail engagé de co-construction d’un projet éco-énergétique permettant une valorisation agropastorale et environnementale du site.

Elle a eu pour objectif de construire, avec les acteurs locaux, un projet de territoire en cohérence avec les attentes des différentes parties.

Quatre ateliers thématiques (implantation de la centrale, usage et retour aux collectivités du domaine, installation d’un ou de plusieurs agriculteurs, la pertinence de l’option hydrogène) ont été mis en place lors de cette concertation pour discuter de différents sujets nécessitant la participation des acteurs du territoire.

Fort de ces échanges, le maître d’ouvrage a depuis travaillé à l’élaboration d’un projet en accord avec les attentes exprimées.

Et aujourd’hui ?

Le maître d’ouvrage s’est engagé à la suite de la concertation 2021 à « se donner les moyens d’entendre tout le monde pour co-construire ce projet » et « souhaite prendre le temps nécessaire » au maintien du dialogue « car la volonté de co-construire est réelle ».

Pour poursuivre le dialogue, Arkolia Énergies a : 

  • Organisé une seconde Journée portes ouvertes en septembre 2022 sur site afin de permettre à tous de découvrir le domaine de Calmels. Cette journée a également été l’occasion d’échanger avec les participants sur les résultats des études environnementales.
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  • Maintenu les échanges avec le public. À cet effet, un formulaire d’expression est disponible sur le site internet du projet. Chacun est invité à poser ses questions ou demander des précisions sur le projet,
  • Travaillé à la création de Comités thématiques de suivi du projet afin d’associer tous les acteurs volontaires (représentants d’associations, élus, agriculteurs, habitants, etc.) aux prochaines étapes du projet. Ces Comités dont la création est imminente se réuniront autant que nécessaire jusqu’à la mise en œuvre du projet.
    Vous souhaitez y prendre part ? Contactez-nous à l’adresse contact@solarzac.fr ou au 09 72 50 71 74.