Vos questions et nos réponses

Quel est le rôle du garant par rapport aux propos du maître d'ouvrage ?

L’obligation du maître d’ouvrage est de respecter les règles du débat public dans le cadre de la concertation préalable.

Si la réponse apportée par le maître d’ouvrage ne répond pas à la question, le garant demandera de la reformuler pour qu’’elle soit solide. Mais il n’interviendra pas sur le fond.

Quelle est la position du garant et les raisons du choix de cette salle pour la réunion d'ouverture ?

La répartition des salles pour la concertation a été faite au regard du périmètre de la concertation. Ce sont donc des considérations techniques qui ont orienté vers cette salle.

Quelle est la connaissance du maître d'ouvrage du Larzac pour pouvoir débattre sur le projet ?

Le maître d’ouvrage estime ne pas être un étranger total au Larzac, même s’il reconnaît ne pas y vivre. 

Quel est le rôle des habitants dans cette concertation pour un projet qui n'a pas demandé ?

Le garant rappelle que la concertation préalable est un outil de démocratie participative. L’Ordonnance du 3 aout 2016 met en évidence dans la notion de participation. Arkolia Énergies, après la concertation, devra tenir compte des choses dites ici.

Le garant acceptera-t-il de donner des conseils aux associations qui le demanderaient ?

Le garant explique que si une association veut mettre en place une contribution, elle sera conservée par la CNDP et que ça fait partie du rôle du garant d’aider les associations à formuler leur argument.

Le garant est-il neutre à l'égard du maître d'ouvrage ?

Le rôle du garant est de donner les éléments au maître d’ouvrage pour rentrer dans le système du débat public. 

Est-il possible de co-organiser les ateliers thématiques avec le maître d'ouvrage ?

Les ateliers sont organisés en logistique par le maître d’ouvrage et l’agence de concertation qui est ouverte aux propositions des associations qui souhaitent y participer.

Pourquoi la durée de la concertation préalable est-elle réduite et se déroule en été ?

La CNDP a pris la décision qu’elle devrait durer 3 mois et que le maître d’ouvrage doit se plier à sa décision.

Quel est le nombre d’ateliers ? Sont-ils ouverts au public et le garant est-il présent ?

 Le principe général d’un atelier est de travailler avec des personnes, qui apportent des connaissances. Tout le monde y est bienvenu.

Quel est le but des ateliers thématiques ?

Ces ateliers font partie de cette phase de dialogue avec les associations et élus qui doit permettre au maître d’ouvrage de décider de poursuivre ou non le projet.

Quel est le rôle à jouer des associations dans ces ateliers ?

Les associations peuvent venir contribuer aux échanges sur les thématiques qu’elles désirent. Elle pourront ainsi entendre les interventions des experts et poser des questions, faire des contributions, donner son avis.

Qui décidera de la faisablité ou non du projet à l'issue de la concertation ?

Le projet doit d’abord être présenté dans son ensemble avant de savoir si on est pour ou contre et qu’en aucun cas ce projet ne sera porté seul. Ce terrain est aujourd’hui privé et fermé et que le propriétaire Éric Saint-Cierge est le seul à choisir ce qu’il peut en faire.

Comment la CNDP a-t-elle pu accepter une concertation sur un tel projet ?

La CNDP a validé la manière dont le maître d’ouvrage va informer et débattre et qu’elle n’intervient pas sur le fond. La concertation préalable se fait en amont des phases d’enquête publique et de concertation.

Comment faire en sorte que ce type de projet ne puisse pas se faire dans le Larzac ?

L’ordonnance du 3 août 2016 stipule que tout projet de plus de 300 millions d’euros doit faire l’objet d’une concertation préalable. Une concertation préalable se déroule du 2 mai au 23 juillet  pour le projet SOLARZAC et à l’issue de cette étape le maitre d’ouvrage prendra sa décision.

Comment la technologie peut-elle se dire "puits de carbone" puisqu'elle produit du méthane ?

Le projet répond aux objectifs de la transition énergétique : PPE et REPOS.

Combien d'emplois seront créés ? Sur quelle durée ?

Le nombre et type d’emplois varient selon le scénario. La création d’emplois porte sur la maintenance et le centre de formation. Le nombre va de 7 dans le scénario minimum à 87 dans le scenario maximum (dont 50 concernent un site de production de collecteur à discuter).

Une maquette du projet pourrait-elle être réalisée ?

Une maquette est en cours de réalisation et sera présentée en atelier.

Comment un tel projet peut-il être envisagé alors qu'il est illégal ?

Aucun projet n’a encore été déposé, il ne peut donc pas être illégal… Le but des réunions et du dispositif de concertation préalable est justement de pouvoir présenter le projet au public.

Comment le collecteur de CO2 produit-il de l'eau ?

En collectant le CO2, cette technologie produit de l’eau. Les données connues sont pour une tonne de CO2 extraite, une tonne d’eau est disponible. Cette eau est produite par condensation lors du refroidissement. La société portant cette technologie sera présente lors de l’atelier numéro 3.

Quelles sont les raisons qui pourraient faire que ce projet soit abandonné ?

Aucun dossier n’a été déposé ; le but de ce soir est de présenter le projet. 

Le maître d'ouvrage a-t-il fait du lobbying auprès des élus ?

Non, il n’est pas questions de lobbying. Le maître d’ouvrage a présenté le projet aux maires et à la communauté de communes avant d’envisager le projet. Il est maintenant exposé à tous dans le cadre de la concertation préalable. 

Le maître d'ouvrage va-t-il importer du CO2 d'ailleurs ?

L’air est composé du même taux de CO2 de 400ppm dans le Larzac comme à Montpellier et que le CO2 du scénario 3 sera extrait de l’air uniquement.

En quoi le projet répond-il aux fondamentaux du Larzac ?

Le Larzac est un territoire de mobilisation et de préservation. Mais également d’innovation comme ce projet d’EnR.

Quel est l'impact du projet et sa consommation en eau ?

Ni le scénario 1 ni le scénario 2, 100% PV, n’auront d’impact sur l’eau. L’eau ruisselle des panneaux et va se retrouver au sol tout simplement. Le phénomène d’ensoleillement et de rosée fait que l’eau ruisselle et l’herbe pousse en dessous des panneaux.

Le projet va-t-il enlever du foncier dans le cadre du PLUi ?

Le NPV prévoit qu’une centrale au sol n’enlève pas de m2 constructible au territoire. À l’inverse, le PLUi/PCAET devra expliquer comment la collectivité va faire des économies de CO2 et produire des EnR.

Qui est le maître d'œuvre du projet ?

Arkolia Energies est à la fois maître d’ouvrage et maître d’œuvre, c’est clé en main.

Quelle est la durée de vie d'un panneau solaire ?

La durée de vie constructeur d’un panneau solaire est de 25 ans.

Combien de panneaux solaires seront posés et quel est le coût du démantèlement ?

Le coût est payé à l’achat du panneaux, une sorte d’écotaxe intégrée à l’achat du panneau et versée à la société en charge du retraitement. Le démantèlement est également intégré dans le coût du panneau, c’est prévu par le code de l’environnement.

Le bail emphytéotique porte-t-il sur la totalité de la propriété ainsi que les bâtiments ?

Le bail portera sur l’ensemble du domaine et souhaite utiliser le bâtiment pour la formation sur la biométhanation et d’autres usages ; l’idée étant de mettre à disposition en gestion les 600ha.

Quels sont les risques du raccordement par GRDF pour la production de méthane ?

GRDF sera là lors des ateliers et pourra répondre à ces questions.

Quel est l'impact paysager du projet et où peut-on voir un projet de cette taille ?

La superficie de 400ha représente la moitié du lac du Salagou. A Bordeaux, une exploitation fait 400ha.

Une étude d'impact sur le bruit du capteur de CO2 a-t-elle été réalisée ?

Une étude acoustique doit en effet être menée.

Une étude d'impact et notamment sur le volet agricole par un autre bureau d'étude sera-t-elle réalisée ?

Sur le volet agricole, depuis 1982 il n’y a plus d’exploitation agricole sur le domaine de Calmels. Le projet propose d’en faire 400ha de terres agricoles et de mettre un vrai agriculteur sur le site.

Quel est le classement des terres du domaine de Calmels ?

La ferme de Calmels n’a jamais été en terre agricole. Une cotisation solidaire de MSA obligatoire est versée chaque année mais le propriétaire actuel n’a pas de classement agricole.

Quel sera la consommation en eau du projet ?

Le projet sera autonome en eau ; il n’y aura ni forage ni raccordement à l’eau potable.

Quel est le montant du loyer payé au propriétaire ?

Le prix de la propriété et le prix du m2 est accessible sur internet.

Une reconduction du bail à l’issue des 30 ans est-elle possible ?

Oui, si le propriétaire du terrain le décide le moment voulu.

Le prix du terrain a-t-il été évalué par France Domaine ?

Le prix a été évalué par les services fiscaux de l’État. Le montage financier proposé par Arkolia Energies permettrait à la collectivité d’acheter le domaine dans son intégralité.

Le projet va-t-il contribuer à la spéculation des terres agricoles dans le Larzac ?

Le principe de ce projet est un fermage.

Où se situent les lacs sur le domaine ?

Les lacs sont sur les 400 ha. 

La gestion de l’eau se fait-elle en circuit fermé et auquel cas quels sont les éventuels problèmes d’anthropisation ?

Les lacs existent déjà et le propriétaire actuel qui, jusqu’à présent, n’a pas observé d’algues. L’eau est partiellement en circuit fermé, l’autre partie est réutilisée pour l’électrolyse.

Pouvez-vous définir clairement le montage financier du projet ?

Deux montages sont imaginés. Le premier est celui où la situation du domaine de Calmels reste le même qu’actuellement avec un propriétaire privé. Le deuxième montage est celui où les collectivités deviennent propriétaire du terrain en profitant du loyer versé par la société projet pour financer l’achat du site au propriétaire. Ce montage permettrait aux collectivités d’acquérir le domaine de façon complète et définitive à la fin de l’exploitation du parc énergétique. 

À la fin de la durée d’exploitation définie, une discussion aura lieu entre le propriétaire (privé ou collectivités) et Arkolia Energies pour prolonger l’exploitation ou remplacer les panneaux photovoltaïques pour repartir sur un nouveau projet ou alors démanteler le parc énergétique. 

Existe t-il une maquette décrivant précisemment l'implantation du projet (bassin, chemin, emprise des panneaux, installation de méthanation, raccordement…) ? Si oui, sera t-elle accessible à tous ?

Une maquette est en cours de réalisation. Ce sera une maquette 3D qui permettra à chacun de se promener sur le site de façon virtuelle et de visualiser les trois scénarios. Elles seront présentées lors des ateliers mais aussi accessibles à tous au travers du site internet. 

Disposez-vous d'un historique des niveaux d'eau des bassins existants sur le domaine? Si ce n'est pas le cas, pouvez-vous effectuer une comparaison avec le lac de Salagou ? Qu'en est-il de la qualité de l'eau ? En période de sécheresse, quels sont les seuils minimums pour le bon fonctionnement de l'installation ?

La gestion de l’eau est un point de vigilance important dans le cadre du scénario 3. Sur site, il existe trois bassins de 35 000 m3 d’eau chacun et un quatrième bassin qui est en cours de construction pour un volume de 47 000 m3. Ce qui fait un volume total de 152 000 m3 d’eau sur ces quatre bassins. 

Les besoins en eau dans le cadre du scénario 3 sont au maximum de 80 000 m 3 d’eau par an. La moitié proviendrait du procédé de conversion d’électricité en gaz. Il y aurait donc un besoin de  40 000 m3 d’eau par an soit 26% des bassins existants. Ces 26% ne seront pas prélevés en une seule fois mais au fur et à mesure de l’année. 

Les données que nous avons obtenues de la part de la commune en matière de pluviométrie sont de 80 cm de pluie par an sur Le Cros. Si nous réfléchissons au volume d’eau qui tombe sur 400 hectares cela donne 3 200 000 m3 d’eau par an. Les bassins en récoltent 152 000 m3 par an, soit 4%. 

Le lac du Salagou représente un volume de 100 000 000 m3 d’eau (https://www.clermontlherault.net/le-lac-du-salagou-2/).

Pour ce qui est de la qualité et leurs acceptabilités au cours des sécheresses, dans le cadre de l’étude d’impact, nous devons réaliser une étude d’incidence au titre de la loi sur l’eau. Si la concertation préalable permet de continuer les études de ce projet, une évaluation approfondie de cette gestion de l’eau et son intégration dans le territoire sera conduite. 

Parmi les agriculteurs qui s'opposent au projet, y en a-t-il qui ont des éoliennes sur leurs terres ?

Cette question ne concerne pas Arkolia Energies dans le cadre du projet Solarzac. 

Peut-on demander aux débatteurs de documenter leurs arguments favorables ou défavorables ?

Arkolia Energies n’a pas encore pu accéder à ces documents. Nous nous efforcerons de les récupérer et de vous les partager. 

Serait-il possible de visiter une installation semblable (voir la vie sous et autour des panneaux + visualisation de l'unité de méthanation : bruit, volume, architecture, précautions paysagères) ou ce projet est il unique par son innovation ?

Nous pouvons organiser une visite de site sur les centrales photovoltaïques d’Arkolia Energies, par exemple sur la commune de Saint-Côme-et-Maruéjols dans le Gard. Pour ce qui concerne la partie conversion d’électricité en gaz, nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de vous présenter les sites, les technologies sont installées dans des laboratoires. En revanche, dès que le pilote prévu sur la commune dans le Gard sera en service (2020) nous vous proposerons de venir voir ce site. 

Nous nous permettons de préciser que cette partie innovation de conversion d’électricité en gaz suit une feuille de route visible sur le site internet. Au travers de différentes étapes de différentes tailles, ces technologies seront validées et optimisées. 

Le projet est planifié sur 30 ans. Que se passe t-il après ?

Après l’exploitation du parc énergétique, il existe plusieurs solutions :

– Démantèlement,

– Accord entre le propriétaire et l’exploitant pour soit prolonger la production avec l’installation existante soit démarrer un nouveau projet sur le site.

Pourquoi dire que Calmels n’est pas un terrain agricole alors qu’un GFA existe au nom du propriétaire ?

Le site n’est pas classé agricole du point de vue urbanisme car le RNU (réglementation nationale d’urbanisme) ne possède pas de classement. De plus, les terres n’ont jamais bénéficié de prime PAC et le propriétaire n’a pas déclaré ses terrains à la PAC.

Le GFA créé date d’un ancien propriétaire M. Marc dans les années 70, et a perduré de propriétaire en propriétaire.

Quelle est la différence entre troupeau "entretien du paysage" et troupeau "activité agricole viable" ?

Un troupeau “entretien du paysage”, comme son nom l’indique a pour objectif principal de paitre l’herbe afin d’entretenir le terrain sur lequel il est installé. Quant au troupeau à “activité agricole viable”, il est élevé dans l’objectif de production laitière ou pour sa viande. Dans le cas de SOLARZAC, l’objectif de la co-activité agricole avec le parc énergétique est l’installation d’une activité non transhumante en ovin viande de race caussenarde.

Quelle est la situation actuelle du marché du lait et de la viande de mouton et d'agneau ?

Une étude d’opportunité agricole sera menée dans un second temps. Le maître d’ouvrage intégrera ces données à celle-ci.

Cet apport de troupeaux trouvera-t-il sa place auprès des acteurs de cette activité ?

Cet apport de troupeau trouverait sa place soit en permettant la création d’une nouvelle activité soit en agrandissant une activité déjà existante proche du site. De plus, une étude d’opportunité agricole – menée dans un second temps – abordera ce sujet.

Comment prévoyez vous de transformer l'électricité en méthane, puis de capturer le CO2 émis lors de sa combustion (lors du processus de fabrication d’électricité) ?

L’électricité est utilisée pour créer du dihydrogène (H2). Ce dihydrogène est ensuite combiné avec le CO2 dans une unité de méthanation biologique pour créer du méthane CH4 (réaction de Sabatier). La capture de CO2 intervient avant l’unité de méthanation biologique, en parallèle du processus d’électrolyse. Vous trouverez sur le site des vidéos explicatives. 

Pourquoi exclure l'hydrogène comme vecteur d'énergie ?

L’hydrogène pourrait être utilisé comme vecteur d’énergie. Cependant, il est complexe de l’insérer dans le réseau de gaz car les quantités sont limitées par rapport au gaz de ville. Le méthane est lui assimilable au gaz de ville, il peut donc être injecté dans le réseau sans limite. Dans notre projet, nous n’excluons pas une utilisation partielle de l’hydrogène comme vecteur d’énergie mais ce sera un pourcentage plus faible que la production de méthane. 

La réalisation du scénario 1 (180 MKw 200 ha PV) suffirait-elle à rembourser le montant de l'emprunt pour l'acquisition du domaine par la région par exemple ? Est-il nécessaire de réaliser le projet 2 voir 3 ?
Quelques soit le scénario retenu ou créé, le portage du projet sera à dessiner. Si l’acquisition du domaine est portée par la région ou par les collectivités, le remboursement du montant d’achat pourra être porté par la location du terrain pour le projet de parc énergétique.
Est-il possible d'envisager l'installation des 200 ha entre le domaine du Luc et la propriété bâtie de Calmels ou faut il impérativement tout placer dans la zone Sud ?

La partie entre le domaine du Luc et de la propriété batie de Calmels a été utilisée dans le cadre des scénarios 2 et 3. Il peut tout a fait être envisagé pour le scénario 1 de 200 ha de prioriser ces zones plutôt que d’occuper le Sud du domaine. 

Il a été fait mention d’orchidées et d’aigles royaux, qu’en est- il ?

Lors des inventaires, il n’a pas été identifié d’orchidée. Il semble que cette absence s’explique par le pâturage sur le domaine.  Des études ont également été menées à l’extérieur de la clôture du domaine et le résultat est le même : aucune orchidée n’a été observée. Néanmoins, un inventaire est par définition non exhaustif. 

L’aigle royal a été observé, plus ou moins régulièrement sur le site, sur les différentes périodes de l’année. Il existe des charniers sur le site. Ce qui attire beaucoup les vautours et les aigles (lors des périodes hivernales). De plus, aucun comportement nicheur, de parade, transport de nourriture ou de branche n’ont été observé. Il est à noter que la zone est dans le domaine vital de l’aigle royal comme mentionné dans l’étude et qu’un site de nid est répertorié mais qu’il se trouve à l’extérieur de la zone d’étude. 

Il existerait un site de nidification de l'aigle royal sur le domaine. Où se trouve t-il ?

Le bureau d’études SINERGIA a précisé lors de l’atelier qu’il est situé un peu plus au sud est de la zone.

Les aigles royaux seraient-ils visibles sur le domaine s’il n’y avait pas de charnier ?

Lors de l’atelier du 5 juin, le bureau d’études SINERGIA a affirmé que c’était possible, car ils prospectent de la nourriture sur un vaste territoire. Il a précisé que le territoire est très ouvert ce qui facilite la chasse et que les falaises peuvent potentiellement être utilisées comme un point de nidification mais que ce n’est pas constaté à ce jour. 

Est-il possible d'avoir des précisions sur la mesure agro-pastorale proposée par le projet avec le retour du mouton à Calmels et notamment le dispositif nécessaire pour leur retour ?

L’objectif avec ce projet SOLZARC est de rendre à Calmels sa vocation agricole en évitant les accidents économiques du passé. Calmels a été un domaine agricole jusqu’au début des années 80. Le départ du dernier agriculteurs’explique  par le manque de rendement de production fourragère par hectare. Avec SOLARZAC,Arkolia Énergies souhaite installer un ou des agriculteur(s) de façon pérenne avec un troupeau d’ovins à viande (200 et 400 animaux) grâce à la création de 400 ha de terres agricoles. Pour rappel, un test d’herbage est actuellement en cours. Le rendement est estimé à 1 tonne d’herbe par hectare, ce qui permettrait l’arrivée du troupeau de brebis. Il est nécessaire de préciser que le troupeau serait non transhumant et qu’il bénéficierait des clôtures permettant ainsi de décharger l’agriculteur de la surveillance des animaux notamment face aux grands prédateurs. De plus, des stabulations seraient installées.

En ce qui concerne l'usage de l'eau dans le procédé technologique, que se passe-t-il si ces eaux sont stagnantes ?

Un purificateur d’eau serait mis en place si les eaux des bassins le nécessitaient. 

A quel niveau de profondeur se situe l’eau des nappes phréatiques ?

L’eau se situe à peu près au niveau de la mer à l’exception de  la couche de la Foux qui, elle, est à 250m au dessus du niveau de la mer. Il est à savoir que la terre du Larzac ne retient pas l’eau. par conséquent, s’il existe de l’eau qui stagne dans les bassins d’eau de pluie existants, c’est grâce au film plastique installé. 

Compte-tenu des aléas climatiques existants, comment le système fonctionne-t-il en cas de sécheresse ? Qu'en serait-il si la sécheresse durerait plusieurs années ?

Dans le cadre d’une sécheresse, seule la moitié de l’eau des bassins d’eau de pluie serait disponible (soit 75 000m3) ce qui reste supérieur aux besoins du projet qui sont de l’ordre de 40 000m3.Le maître d’ouvrage précise que les études menées en ce sens prennent en compte la baisse de la pluviométrie sur le Larzac. 

Si cette période de période de sécheresse devait durer, cela correspondrait à une perte de 50% des stockages au maximum, ce qui serait encore suffisant pour le bon fonctionnement de la technologie du scénario 3.Dans le pire des cas, la production énergétique s’adapterait à la quantité d’eau présente, quitte à la réduire, et que les bactéries utilisées pour la méthanation biologique étant résilientes, elles peuvent vivre longtemps sans être nourries. 

Pour la co-activité agricole, avez-vous des exemples de parc avec de la co-activité ? Par rapport à l’eau, est-ce que l’herbe repousse bien et suffisamment sous les panneaux photovoltaïques pour pouvoir permettre le pâturage ?

Sur la quinzaine de centrales mises en activité par Arkolia Energies, la moitié dispose de Aujourd’hui Arkolia Énergies est sollicité par les bergers car les espaces clos leur évitent la surveillance active.

Selon l’expérience d’Arkolia Énergies en zone méditerranéenne, l’herbe repousse mieux sous les panneaux. Ce qui nuit à l’herbe est le soleil estival qui la brûle et que l’herbe bénéficie de l’ombre des panneaux. 

Est-ce que la technologie rejette des déchets dans l’eau ?

Aucun déchet n’est produit avec cette technologie, hormis les membranes du capteur de CO2 qui sont changées et recyclées.  

Sur la croissance des herbages, le maître d'ouvrage autrait-il un document à fournir sur leur taux de croissance ?

Le maître d’ouvrage  indique avoir demandé au bureau d’études Solagro d’étudier la co-activité sur les centrales existantes et le rapport devrait être disponible en septembre ou octobre 2019.  Le bureau d’études a déjà débuté les rencontres avec les éleveurs situés sur les entrales existantes. 

Une maquette 3D pour vérifier de chez soi la co-visibilité sera bientôt disponible sur le site et a été présentée lors de l'atelier. A propos des caméras mises en place dans ce dispositif, une d'entre elle a-t-elle été placée sur le Roc Castel ? La centrale est-elle visible ?

Le système de maquette 3D vient d’être mis en place depuis seulement quelques jours (réponse en date du 05/06/19) il demande à être rodé. Il sera possible, très prochainement, de vérifier ce point précisément.

Une maquette 3D pour vérifier de chez soi la co-visibilité sera bientôt disponible sur le site et a été présentée lors de l'atelier. La centrale est-elle visible des chemins de randonnées ?

Les chemins de randonnée seraient rouverts avec le projet SOLARZAC et  seuls les chemins dans le domaine auraient une visibilité sur la centrale. L’exercice de vérification de visibilité sera effectué sur les autres chemins.

Une maquette 3D pour vérifier de chez soi la co-visibilité sera bientôt disponible sur le site et a été présentée lors de l'atelier. Quand ce dispositif sera accessible ? A qui devons-nous nous adresser pour ajouter des points à enjeu ?

Toute demande est à effectuer à contact@solarzac.fr. Le maître d’ouvrage précise précise que la maquette 3D sera disponible pour visualiser les scénarios 1 et 2 dans deux semaines (réponse en date du 05/06/19) et que l’ensemble sera prêt pour début juillet. 

Le projet est classé au patrimoine mondial de l’Unesco et au Causses et Cévennes. Qu’elle est votre méthode d’étude ? Avez-vous identifié des risques particuliers ?

Le bureau d’études Vu d’ici a mené une étude spécifique en ce sens. Pour être classé, le site a fait l’objet d’une définition pour établir la valeur universelle exceptionnelle. Le bureau d’études s’est attaché à cette définition qui entend les notions d’intégrité et d’authenticité.  Pour le paysage, la définition aborde l’agropastoralisme avec les motifs qui en découlent (ex : les bergeries). Les enjeux sont principalement visuels. 

La spécificité du projet est qu’il se situe en zone cœur du classement UNESCO et il n’existe pas de projet EnR en zone cœur.

Le projet est certes situé en zone cœur du classement UNESCO mais à proximité de l’autoroute et plutôt en zone périphérique.Le maître d’ouvrage estime que le projet est acceptable de ce fait, du fait qu’il réinstaure l’agropastoralisme et du fait de son faible impact en terme de co-visibilité.  

Le projet est classé zone ZNIEFF, NATURA 2000 et grand cirque de Navacelles. Qu’en est-il ?

La production d’EnR n’est pas incompatible avec ces classements et ily  existe déjà des zones de production d’EnR. Pour le grand cirque de Navacelles, le projet  se situe à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau et il n’existera aucune visibilité.

Existe une incompatibilité réglementaire d’un tel projet en zone ZNIEFF ?

La ZNIEFF a pour objectif un zonage d’inventaire et ce dernier n’a aucune portée réglementaire. Une ZNIEFF ne peut pas conditionner l’usage du sol et les pratiques. Elle a pour vocation de définir la connaissance naturaliste du territoire. Pour les zones NATURA 2000, les usages du sol et des pratiques peuvent être réglementés via un document d’objectifs. Actuellement, l’étude NATURA 2000 du bureau d’études s’est portée sur l’angle espèce et habitat. Dans ce cadre, il n’y a pas d’incompatibilité car il n’y a pas de zones de nidification identifiée. La question d’incompatibilité réglementaire n’a pas encore été traitée car elle vient dans un second temps. 

Les 180MW d'injection prévu dans la ligne 225KV au Luc correspondent sans doute au plafond que vous a fixé RTE, mais ce plafond s'accompagne -t-il de conditions de délestage si RTE est en surproduction ?

Cette question repose sur les compétences de RTE. Ils seront présents pour parler raccordement lors de l’atelier 3 le mercredi 3 juillet. Le maître d’ouvrage apportera une réponse suite à cet atelier. 

Qui prend en charge le coût du raccordement au réseau gazier ?

Le coût du raccordement au gaz est identique à celui du raccordement électrique (7 millions d’euros) et sera pris en charge par le porteur du projet.

En ce qui concerne la méthanation, où est collecté le CO2 ?

Le CO2 est collecté dans l’air ambiant. 

Sur le test d'herbage, quelles sont les espèces d'herbes semées ?

Le maître d’ouvrage a semé de la luzerne, du trèfle blanc, du ray grass, de la dactyle, le sainfoin et la fétuque en mélange et seul. 

Quelle est la durée d'exploitation du parc photovoltaïque ?

La durée d’exploitation est de 30 ans. A la fin, soit le parc est démantelé, soit le propriétaire souhaite implanter à nouveau des panneaux photovoltaïques et doit lancer une nouvelle procédure complète d’études, de concertation et d’autorisations. 

Quelles sont les souches de bactéries utilisées dans le processus de captation de CO2 ?

Pour la captation de CO2 il n’y a pas présence de bactéries. Pour la méthanation biologique, le maître d’ouvrage utilise des archéobactéries (méthanogènes) présentent sur terre depuis des millénaires.

Le maître d'ouvrage a-t-il des parcs où les bactéries du processus de captation de CO2 sont utilisées ?

Le maître d’ouvrage ne possède pas encore de parc exploitant cette technologie qui est actuellement en phase test. Un test en laboratoire est en cours et prochainement un test sur un parc Arkolia Énergies sera mis en place.

Le maître d'ouvrage va-t-il demander un classement APV (Agricole PhotoVoltaïque) ?

Le maître d’ouvrage souhaite demander une classement APV. 

Concernant les retombées fiscales, pourquoi la CFE (Cotisation Foncière aux Entreprises) est identique dans les scénarios 2 et 3 ?

La CFE estimée est identique car la puissance installée est la même.

Dans son enquête environnementale, le maître d'ouvrage tient-il compte de l’invasion de la pyrale du buis ?

Le maître d’ouvrage n’en a pas tenu compte car cela n’a pas d’impact direct sur le projet SOLARZAC mais le bureau d’études doit l’avoir répertorié.

Qu'en est-il du recyclage des panneaux photovoltaïques ?

Entre les éléments recyclés et les éléments valorisés, les panneaux solaires sont à 90% de recyclabilité.

De plus, « le temps de retour énergétique » est de 2 à 3 ans c’est-à-dire qu’au-delà de cette durée les panneaux ont produit plus qu’ils ont nécessité pour être produit.

Enfin, les recherches et études n’ont de cesse de faire des avancées à ce propos

Existe t-il des garanties de recyclage pour les panneaux photovoltaïques par le maître d’ouvrage comme dans l’éolien ?

Les partenaires fournisseurs du maître d’ouvrage sont adhérents à PVcycle et à l’achat le maître d’ouvrage paie d’avance une écotaxe.

Quel est l’équivalent en surface de captation entre la captation naturelle effectuée par les arbres et un capteur de CO2 de votre société ?

 1 000 arbres sont nécessaires pour capter la quantité de CO2 équivalente à celle d’un capteur. À titre de comparaison, les 1 000 arbres représentent une surface de 10 000m2 environ quand un capteur mesure 2m sur 2m.

Quel est le prix de revient et le coût d’exploitation de ces capteurs ?

Actuellement éliminer 1 tonne de CO2 coûte entre 500 et 650€. Le coût est élevé car la technologie en est à ses débuts. Les projections actuelles estiment arriver à 90€ de la tonne d’ici 5 ans. Les concurrents de CLIMEWORKS (partenaire du maître d’ouvrage) ont des objectifs similaires, ce qui permet d’être confiant dans ces chiffres. 

De plus, le fait de produire, exploiter et recycler un capteur correspond à 10% du CO2 qu’il recycle, l’objectif étant d’atteindre les 4%. 

En créant le méthane via l’électrolyse, la technologie va créer et rejeter du CO2 ?

Dans le projet SOLARZAC, le bilan est neutre : lorsque la technologie capte une molécule de CO2 dans l’air ambiant en début de processus, elle n’en rejette qu’une seule en fin de processus.

Pour rappel, aujourd’hui, l’utilisation des énergies fossiles augmente la production de CO2. 

Quel serait la quantité de collecteurs de CO2 installés dans le cadre du scénario 3 ?

Dans le scénario 3, la quantité envisagée est d’environ 2 000 collecteurs. 

Quel est le regard de l’ADEME sur le projet ?

L’ADEME n’a actuellement pas d’avis sur le projet car elle ne connait pas la technologie et n’a pas encore de retour d’expérience. 

Les données des points d’étapes des phases tests de la technologie seront elles accessibles ?

L’ensemble de ces données seront accessibles au grand public.

Que projette le maître d'ouvrage concernant l’oxygène capté dans l’électrolyse ?

Le maître d’ouvrage n’a pas, à ce jour, prévu d’utiliser l’oxygène. Il précise que sur d’autres projets, il est capté et revendu. 

Le maître d'ouvrage prévoit-il une station de compression pour injecter le gaz produit dans le réseau ?

Une station de compression est prévue.

Quel sera le prix de revient du kWh d'électricité transformé en gaz grâce à la technologie "power to gas"?

Le coût du mWh sera probablement de l’ordre de 150€. À terme, l’objectif est d’arriver à 100€ du mWh.

Le coût du mWh issue des panneaux photovoltaïque sera lui de l’ordre de 45 à 50€.

Le maître d'ouvrage dispose-t-il d'expérience dans l'agropastoralisme ?

 7 des parcs de la société Arkolia Énergies sont basés sur le principe de la co-activité. Les animaux se promènent entre les panneaux et même sous les panneaux car la hauteur d’implantation le permet.

La chaleur provenant de la méthanation et des panneaux photovoltaïques a-t-elle un impact ?

Dans le cadre d’implantation des panneaux en toiture la chaleur peut réduire la productivité. Ce qui n’est pas le cas pour les panneaux au sol car l’air ambiant circule sans entrave sous les panneaux. 

Le maître d'ouvrage pense-t-il que l’herbe poussera sur le domaine de Calmels ?

En l’état actuel du terrain ce serait très compliqué. Pour rappel, un test d’herbage est en cours à ce propos sur le domaine de Calmels (cf. question 78). 

Quelle est la dimension des tables de panneaux ?

Un panneau photovoltaïque mesure 1m de haut sur un 1,7m de largeur avec 2cm d’espace entre chaque panneau. Quant à la table, chacune d’entre elles est composée de 12 panneaux pour une dimension totale de 3.34m de hauteur sur 12.10m de large avec un espacement de 20cm entre chaque table. Ces données sont les dimensions classiques, il est possible d’ajuster l’implantation selon les besoins.

Dans le projet d’implantation initial, il était prévu d’installer des panneaux sur la partie sud du domaine, est-ce toujours le cas ?

Initialement la partie sud du domaine de Calmels devait accueillir des panneaux comme annoncé dans la documentation. Aujourd’hui, l’implantation a évolué en prenant compte du retour de la population et ces panneaux sont désormais positionnés plus au nord de la zone afin de réduire la co-visibilité.

Concernant l’injection d’électricité dans le réseau, disposez-vous d’une solution de délestage en cas de nécessité ?

Selon RTE, le courant devrait se répartir dans les deux sens de circulation et il est difficile de prévoir une solution de délestage car c’est un maillage national ou tout au moins régional. En cas de nécessité, la solution sera plus dans la réduction de la production d’électricité que dans le délestage. 

Dans le scénario 3, la part de production électrique directe et la part de production électrique consacrée à la partie gaz sont-elles identiques ?

La répartition est la suivante : 45% de la production sera consacrée au gaz et 55% à l’électricité.

Quel rendement (en m3 CH4/MWh électrique) espérez vous compte-tenu de la captation de CO² (ventilation + chauffage + compression du CO²), de la réaction de Sabatier, du recyclage de l'eau, etc.

Pour la conversion d’électricité en gaz nous prévoyons un rendement de 

– Electrolyseur 75 % 

– Méthanation biologique 75 %

Pour la production de gaz, le reste étant de la chaleur récupérée pour la captation de CO2.

Le rendement global du système sera dont environ 55%. Ces données seront à préciser par les phases pilote et démonstrateur. Vous pouvez trouver plus d’informations sur le compte-rendu de l’atelier n°3 dédié à la technicité du projet. 

Pourquoi ne pas installer des gouttières au bas des panneaux photovoltaïques et récupérer l'eau de pluie ?

C’est une idée que le maitre d’ouvrage a regardée mais il faut aussi prendre en compte l’intérêt du ruissellement d’eau de pluie dans le sol. Une étude serait à mener pour choisir une solution non impactant pour le territoire. Pour rappel, les bassins existants ont une capacité de plus de 150 000 m3, les besoins dans le cadre du scénario 3 seraient inférieurs à 40 000 m3 car les technologies produisent de l’eau. 

Un financement citoyen est-il envisagé ?

Dans le cadre du projet SOLARZAC, il serait proposé un financement participatif. Deux montages sont réalisables pour les habitants : 

– Prêt : obligations simples ou convertibles 

– Actions : prise de participation 

Lors de l’atelier 4, la plateforme Enerfip a préparé une présentation de ces solutions que vous pouvez retrouver sur le site www.solarzac.fr. 

Pour la circulation et le croisement des camions entre le Caylar et l'entrée du domaine de Calmels, le maître d'ouvrage prévoit-il de demander un élargissement des routes départementales (D142 ou D152) et/ ou des chemins ruraux au département ou à la commune de Le Cros ? Dans l'affirmative, à qui incomberait le coût des travaux et y aura t-il des expropriations et sur quelles portions ?

Non, il n’est pas prévu un élargissement des routes et chemins, les infrastructures semblent suffisantes pour permettre aux camions d’accéder au site. Avant la phase travaux un road survey sera conduit pour confirmer cela.

Pour le PLUi, la zone doit-elle être clairement définie ?

Les rédacteurs du PLUi ne sont pas contraints de la définir comme Npv. 

Est-ce qu’il est important que le projet soit mentionné dans le PADD ?

Le PADD n’a pas vocation à définir précisément ce qui est fait sur le territoire.

Une place peut-elle être laissée à l’épargne populaire dans ce montage financier ?

Une place sera faite au financement participatif. Arkolia Énergies le fait très souvent dans ses projets et la demande est importante.

Quelles sont les garanties fournies aux collectivités pour que l’emprunt qu’elles auraient contracté pour racheter le domaine soit remboursé par le loyer versé ?

Les revenus seront garantis par le tarif d’achat de l’électricité produite. EDF ou toute autre entité seront liés par le PPA qui définit une obligation d’achat de l’électricité sur toute la durée de vie du projet. 

EDF a-t-elle déjà défini un prix d’achat de l'électricité produite ?

Les prix sont actuellement d’environ 50 du MW.

Une fois définis, les tarifs devraient être stables. Toutefois, ils suivront le cours de l’inflation avec une réévaluation de l’ordre de 0,4% par an. 

Quel sera le prix du gaz produit dans le scénario 3 ?

Le tarif est réglementé par l’État et qu’il est de l’ordre de 100 à 150 € du MW. 

Le plan de financement du projet sera-t-il accessible au grand public ?

Le plan de financement sera accessible sur le site internet du projet.

Quelle sera la provenance des emplois créés ?

Arkolia Énergies a pour habitude de favoriser le bassin d’emploi local.

Quelle est la quantité d’emploi pérenne dans les chiffres annoncés ?

 Les emplois pérennes sont ceux qui concernent la maintenance :

 – scénario 1 : 6 emplois,

 – scénario 2 : 10 emplois,

 – scénario 3 : 30 emplois. Ce scénario comprend également la création d’un centre de formation et d’une unité d’assemblage liée à la technologie Power-to-Gas qui eux aussi généreront de l’emploi. 

Quel type d’emploi seront créés ?

Les emplois seront des emplois qualifiés type bac +2 pour les tehcniciens de maintenance, pour l’unité d’assemblage des collecteurs se seront des emplois non qualifiés.