Vos questions et nos réponses
L’obligation du maître d’ouvrage est de respecter les règles du débat public dans le cadre de la concertation préalable.
Si la réponse apportée par le maître d’ouvrage ne répond pas à la question, le garant demandera de la reformuler pour qu’’elle soit solide. Mais il n’interviendra pas sur le fond.
La répartition des salles pour la concertation a été faite au regard du périmètre de la concertation. Ce sont donc des considérations techniques qui ont orienté vers cette salle.
Le maître d’ouvrage estime ne pas être un étranger total au Larzac, même s’il reconnaît ne pas y vivre.
Le garant rappelle que la concertation préalable est un outil de démocratie participative. L’Ordonnance du 3 aout 2016 met en évidence dans la notion de participation. Arkolia Énergies, après la concertation, devra tenir compte des choses dites ici.
Le garant explique que si une association veut mettre en place une contribution, elle sera conservée par la CNDP et que ça fait partie du rôle du garant d’aider les associations à formuler leur argument.
Le rôle du garant est de donner les éléments au maître d’ouvrage pour rentrer dans le système du débat public.
Les ateliers sont organisés en logistique par le maître d’ouvrage et l’agence de concertation qui est ouverte aux propositions des associations qui souhaitent y participer.
La CNDP a pris la décision qu’elle devrait durer 3 mois et que le maître d’ouvrage doit se plier à sa décision.
Le principe général d’un atelier est de travailler avec des personnes, qui apportent des connaissances. Tout le monde y est bienvenu.
Ces ateliers font partie de cette phase de dialogue avec les associations et élus qui doit permettre au maître d’ouvrage de décider de poursuivre ou non le projet.
Les associations peuvent venir contribuer aux échanges sur les thématiques qu’elles désirent. Elle pourront ainsi entendre les interventions des experts et poser des questions, faire des contributions, donner son avis.
Le projet doit d’abord être présenté dans son ensemble avant de savoir si on est pour ou contre et qu’en aucun cas ce projet ne sera porté seul. Ce terrain est aujourd’hui privé et fermé et que le propriétaire Éric Saint-Cierge est le seul à choisir ce qu’il peut en faire.
La CNDP a validé la manière dont le maître d’ouvrage va informer et débattre et qu’elle n’intervient pas sur le fond. La concertation préalable se fait en amont des phases d’enquête publique et de concertation.
L’ordonnance du 3 août 2016 stipule que tout projet de plus de 300 millions d’euros doit faire l’objet d’une concertation préalable. Une concertation préalable se déroule du 2 mai au 23 juillet pour le projet SOLARZAC et à l’issue de cette étape le maitre d’ouvrage prendra sa décision.
Le projet répond aux objectifs de la transition énergétique : PPE et REPOS.
Le nombre et type d’emplois varient selon le scénario. La création d’emplois porte sur la maintenance et le centre de formation. Le nombre va de 7 dans le scénario minimum à 87 dans le scenario maximum (dont 50 concernent un site de production de collecteur à discuter).
Une maquette est en cours de réalisation et sera présentée en atelier.
Aucun projet n’a encore été déposé, il ne peut donc pas être illégal… Le but des réunions et du dispositif de concertation préalable est justement de pouvoir présenter le projet au public.
En collectant le CO2, cette technologie produit de l’eau. Les données connues sont pour une tonne de CO2 extraite, une tonne d’eau est disponible. Cette eau est produite par condensation lors du refroidissement. La société portant cette technologie sera présente lors de l’atelier numéro 3.
Aucun dossier n’a été déposé ; le but de ce soir est de présenter le projet.
Non, il n’est pas questions de lobbying. Le maître d’ouvrage a présenté le projet aux maires et à la communauté de communes avant d’envisager le projet. Il est maintenant exposé à tous dans le cadre de la concertation préalable.
L’air est composé du même taux de CO2 de 400ppm dans le Larzac comme à Montpellier et que le CO2 du scénario 3 sera extrait de l’air uniquement.
Le Larzac est un territoire de mobilisation et de préservation. Mais également d’innovation comme ce projet d’EnR.
Ni le scénario 1 ni le scénario 2, 100% PV, n’auront d’impact sur l’eau. L’eau ruisselle des panneaux et va se retrouver au sol tout simplement. Le phénomène d’ensoleillement et de rosée fait que l’eau ruisselle et l’herbe pousse en dessous des panneaux.
Le NPV prévoit qu’une centrale au sol n’enlève pas de m2 constructible au territoire. À l’inverse, le PLUi/PCAET devra expliquer comment la collectivité va faire des économies de CO2 et produire des EnR.
Arkolia Energies est à la fois maître d’ouvrage et maître d’œuvre, c’est clé en main.
La durée de vie constructeur d’un panneau solaire est de 25 ans.
Le coût est payé à l’achat du panneaux, une sorte d’écotaxe intégrée à l’achat du panneau et versée à la société en charge du retraitement. Le démantèlement est également intégré dans le coût du panneau, c’est prévu par le code de l’environnement.
Le bail portera sur l’ensemble du domaine et souhaite utiliser le bâtiment pour la formation sur la biométhanation et d’autres usages ; l’idée étant de mettre à disposition en gestion les 600ha.
GRDF sera là lors des ateliers et pourra répondre à ces questions.
La superficie de 400ha représente la moitié du lac du Salagou. A Bordeaux, une exploitation fait 400ha.
Une étude acoustique doit en effet être menée.
Sur le volet agricole, depuis 1982 il n’y a plus d’exploitation agricole sur le domaine de Calmels. Le projet propose d’en faire 400ha de terres agricoles et de mettre un vrai agriculteur sur le site.
La ferme de Calmels n’a jamais été en terre agricole. Une cotisation solidaire de MSA obligatoire est versée chaque année mais le propriétaire actuel n’a pas de classement agricole.
Le projet sera autonome en eau ; il n’y aura ni forage ni raccordement à l’eau potable.
Le prix de la propriété et le prix du m2 est accessible sur internet.
Oui, si le propriétaire du terrain le décide le moment voulu.
Le prix a été évalué par les services fiscaux de l’État. Le montage financier proposé par Arkolia Energies permettrait à la collectivité d’acheter le domaine dans son intégralité.
Le principe de ce projet est un fermage.
Les lacs sont sur les 400 ha.
Les lacs existent déjà et le propriétaire actuel qui, jusqu’à présent, n’a pas observé d’algues. L’eau est partiellement en circuit fermé, l’autre partie est réutilisée pour l’électrolyse.
Deux montages sont imaginés. Le premier est celui où la situation du domaine de Calmels reste le même qu’actuellement avec un propriétaire privé. Le deuxième montage est celui où les collectivités deviennent propriétaire du terrain en profitant du loyer versé par la société projet pour financer l’achat du site au propriétaire. Ce montage permettrait aux collectivités d’acquérir le domaine de façon complète et définitive à la fin de l’exploitation du parc énergétique.
À la fin de la durée d’exploitation définie, une discussion aura lieu entre le propriétaire (privé ou collectivités) et Arkolia Energies pour prolonger l’exploitation ou remplacer les panneaux photovoltaïques pour repartir sur un nouveau projet ou alors démanteler le parc énergétique.
Une maquette est en cours de réalisation. Ce sera une maquette 3D qui permettra à chacun de se promener sur le site de façon virtuelle et de visualiser les trois scénarios. Elles seront présentées lors des ateliers mais aussi accessibles à tous au travers du site internet.
La gestion de l’eau est un point de vigilance important dans le cadre du scénario 3. Sur site, il existe trois bassins de 35 000 m3 d’eau chacun et un quatrième bassin qui est en cours de construction pour un volume de 47 000 m3. Ce qui fait un volume total de 152 000 m3 d’eau sur ces quatre bassins.
Les besoins en eau dans le cadre du scénario 3 sont au maximum de 80 000 m 3 d’eau par an. La moitié proviendrait du procédé de conversion d’électricité en gaz. Il y aurait donc un besoin de 40 000 m3 d’eau par an soit 26% des bassins existants. Ces 26% ne seront pas prélevés en une seule fois mais au fur et à mesure de l’année.
Les données que nous avons obtenues de la part de la commune en matière de pluviométrie sont de 80 cm de pluie par an sur Le Cros. Si nous réfléchissons au volume d’eau qui tombe sur 400 hectares cela donne 3 200 000 m3 d’eau par an. Les bassins en récoltent 152 000 m3 par an, soit 4%.
Le lac du Salagou représente un volume de 100 000 000 m3 d’eau (https://www.clermontlherault.net/le-lac-du-salagou-2/).
Pour ce qui est de la qualité et leurs acceptabilités au cours des sécheresses, dans le cadre de l’étude d’impact, nous devons réaliser une étude d’incidence au titre de la loi sur l’eau. Si la concertation préalable permet de continuer les études de ce projet, une évaluation approfondie de cette gestion de l’eau et son intégration dans le territoire sera conduite.
Cette question ne concerne pas Arkolia Energies dans le cadre du projet Solarzac.
Arkolia Energies n’a pas encore pu accéder à ces documents. Nous nous efforcerons de les récupérer et de vous les partager.
Nous pouvons organiser une visite de site sur les centrales photovoltaïques d’Arkolia Energies, par exemple sur la commune de Saint-Côme-et-Maruéjols dans le Gard. Pour ce qui concerne la partie conversion d’électricité en gaz, nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de vous présenter les sites, les technologies sont installées dans des laboratoires. En revanche, dès que le pilote prévu sur la commune dans le Gard sera en service (2020) nous vous proposerons de venir voir ce site.
Nous nous permettons de préciser que cette partie innovation de conversion d’électricité en gaz suit une feuille de route visible sur le site internet. Au travers de différentes étapes de différentes tailles, ces technologies seront validées et optimisées.
Après l’exploitation du parc énergétique, il existe plusieurs solutions :
– Démantèlement,
– Accord entre le propriétaire et l’exploitant pour soit prolonger la production avec l’installation existante soit démarrer un nouveau projet sur le site.
Le site n’est pas classé agricole du point de vue urbanisme car le RNU (réglementation nationale d’urbanisme) ne possède pas de classement. De plus, les terres n’ont jamais bénéficié de prime PAC et le propriétaire n’a pas déclaré ses terrains à la PAC.
Le GFA créé date d’un ancien propriétaire M. Marc dans les années 70, et a perduré de propriétaire en propriétaire.
Un troupeau “entretien du paysage”, comme son nom l’indique a pour objectif principal de paitre l’herbe afin d’entretenir le terrain sur lequel il est installé. Quant au troupeau à “activité agricole viable”, il est élevé dans l’objectif de production laitière ou pour sa viande. Dans le cas de SOLARZAC, l’objectif de la co-activité agricole avec le parc énergétique est l’installation d’une activité non transhumante en ovin viande de race caussenarde.
Une étude d’opportunité agricole sera menée dans un second temps. Le maître d’ouvrage intégrera ces données à celle-ci.
Cet apport de troupeau trouverait sa place soit en permettant la création d’une nouvelle activité soit en agrandissant une activité déjà existante proche du site. De plus, une étude d’opportunité agricole – menée dans un second temps – abordera ce sujet.
L’électricité est utilisée pour créer du dihydrogène (H2). Ce dihydrogène est ensuite combiné avec le CO2 dans une unité de méthanation biologique pour créer du méthane CH4 (réaction de Sabatier). La capture de CO2 intervient avant l’unité de méthanation biologique, en parallèle du processus d’électrolyse. Vous trouverez sur le site des vidéos explicatives.
L’hydrogène pourrait être utilisé comme vecteur d’énergie. Cependant, il est complexe de l’insérer dans le réseau de gaz car les quantités sont limitées par rapport au gaz de ville. Le méthane est lui assimilable au gaz de ville, il peut donc être injecté dans le réseau sans limite. Dans notre projet, nous n’excluons pas une utilisation partielle de l’hydrogène comme vecteur d’énergie mais ce sera un pourcentage plus faible que la production de méthane.
La partie entre le domaine du Luc et de la propriété batie de Calmels a été utilisée dans le cadre des scénarios 2 et 3. Il peut tout a fait être envisagé pour le scénario 1 de 200 ha de prioriser ces zones plutôt que d’occuper le Sud du domaine.
Lors des inventaires, il n’a pas été identifié d’orchidée. Il semble que cette absence s’explique par le pâturage sur le domaine. Des études ont également été menées à l’extérieur de la clôture du domaine et le résultat est le même : aucune orchidée n’a été observée. Néanmoins, un inventaire est par définition non exhaustif.
L’aigle royal a été observé, plus ou moins régulièrement sur le site, sur les différentes périodes de l’année. Il existe des charniers sur le site. Ce qui attire beaucoup les vautours et les aigles (lors des périodes hivernales). De plus, aucun comportement nicheur, de parade, transport de nourriture ou de branche n’ont été observé. Il est à noter que la zone est dans le domaine vital de l’aigle royal comme mentionné dans l’étude et qu’un site de nid est répertorié mais qu’il se trouve à l’extérieur de la zone d’étude.
Le bureau d’études SINERGIA a précisé lors de l’atelier qu’il est situé un peu plus au sud est de la zone.
Lors de l’atelier du 5 juin, le bureau d’études SINERGIA a affirmé que c’était possible, car ils prospectent de la nourriture sur un vaste territoire. Il a précisé que le territoire est très ouvert ce qui facilite la chasse et que les falaises peuvent potentiellement être utilisées comme un point de nidification mais que ce n’est pas constaté à ce jour.
L’objectif avec ce projet SOLZARC est de rendre à Calmels sa vocation agricole en évitant les accidents économiques du passé. Calmels a été un domaine agricole jusqu’au début des années 80. Le départ du dernier agriculteurs’explique par le manque de rendement de production fourragère par hectare. Avec SOLARZAC,Arkolia Énergies souhaite installer un ou des agriculteur(s) de façon pérenne avec un troupeau d’ovins à viande (200 et 400 animaux) grâce à la création de 400 ha de terres agricoles. Pour rappel, un test d’herbage est actuellement en cours. Le rendement est estimé à 1 tonne d’herbe par hectare, ce qui permettrait l’arrivée du troupeau de brebis. Il est nécessaire de préciser que le troupeau serait non transhumant et qu’il bénéficierait des clôtures permettant ainsi de décharger l’agriculteur de la surveillance des animaux notamment face aux grands prédateurs. De plus, des stabulations seraient installées.
Un purificateur d’eau serait mis en place si les eaux des bassins le nécessitaient.
L’eau se situe à peu près au niveau de la mer à l’exception de la couche de la Foux qui, elle, est à 250m au dessus du niveau de la mer. Il est à savoir que la terre du Larzac ne retient pas l’eau. par conséquent, s’il existe de l’eau qui stagne dans les bassins d’eau de pluie existants, c’est grâce au film plastique installé.
Dans le cadre d’une sécheresse, seule la moitié de l’eau des bassins d’eau de pluie serait disponible (soit 75 000m3) ce qui reste supérieur aux besoins du projet qui sont de l’ordre de 40 000m3.Le maître d’ouvrage précise que les études menées en ce sens prennent en compte la baisse de la pluviométrie sur le Larzac.
Si cette période de période de sécheresse devait durer, cela correspondrait à une perte de 50% des stockages au maximum, ce qui serait encore suffisant pour le bon fonctionnement de la technologie du scénario 3.Dans le pire des cas, la production énergétique s’adapterait à la quantité d’eau présente, quitte à la réduire, et que les bactéries utilisées pour la méthanation biologique étant résilientes, elles peuvent vivre longtemps sans être nourries.
Sur la quinzaine de centrales mises en activité par Arkolia Energies, la moitié dispose de Aujourd’hui Arkolia Énergies est sollicité par les bergers car les espaces clos leur évitent la surveillance active.
Selon l’expérience d’Arkolia Énergies en zone méditerranéenne, l’herbe repousse mieux sous les panneaux. Ce qui nuit à l’herbe est le soleil estival qui la brûle et que l’herbe bénéficie de l’ombre des panneaux.
Aucun déchet n’est produit avec cette technologie, hormis les membranes du capteur de CO2 qui sont changées et recyclées.
Le maître d’ouvrage indique avoir demandé au bureau d’études Solagro d’étudier la co-activité sur les centrales existantes et le rapport devrait être disponible en septembre ou octobre 2019. Le bureau d’études a déjà débuté les rencontres avec les éleveurs situés sur les entrales existantes.
Le système de maquette 3D vient d’être mis en place depuis seulement quelques jours (réponse en date du 05/06/19) il demande à être rodé. Il sera possible, très prochainement, de vérifier ce point précisément.
Les chemins de randonnée seraient rouverts avec le projet SOLARZAC et seuls les chemins dans le domaine auraient une visibilité sur la centrale. L’exercice de vérification de visibilité sera effectué sur les autres chemins.
Toute demande est à effectuer à contact@solarzac.fr. Le maître d’ouvrage précise précise que la maquette 3D sera disponible pour visualiser les scénarios 1 et 2 dans deux semaines (réponse en date du 05/06/19) et que l’ensemble sera prêt pour début juillet.
Le bureau d’études Vu d’ici a mené une étude spécifique en ce sens. Pour être classé, le site a fait l’objet d’une définition pour établir la valeur universelle exceptionnelle. Le bureau d’études s’est attaché à cette définition qui entend les notions d’intégrité et d’authenticité. Pour le paysage, la définition aborde l’agropastoralisme avec les motifs qui en découlent (ex : les bergeries). Les enjeux sont principalement visuels.
Le projet est certes situé en zone cœur du classement UNESCO mais à proximité de l’autoroute et plutôt en zone périphérique.Le maître d’ouvrage estime que le projet est acceptable de ce fait, du fait qu’il réinstaure l’agropastoralisme et du fait de son faible impact en terme de co-visibilité.
La production d’EnR n’est pas incompatible avec ces classements et ily existe déjà des zones de production d’EnR. Pour le grand cirque de Navacelles, le projet se situe à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau et il n’existera aucune visibilité.
La ZNIEFF a pour objectif un zonage d’inventaire et ce dernier n’a aucune portée réglementaire. Une ZNIEFF ne peut pas conditionner l’usage du sol et les pratiques. Elle a pour vocation de définir la connaissance naturaliste du territoire. Pour les zones NATURA 2000, les usages du sol et des pratiques peuvent être réglementés via un document d’objectifs. Actuellement, l’étude NATURA 2000 du bureau d’études s’est portée sur l’angle espèce et habitat. Dans ce cadre, il n’y a pas d’incompatibilité car il n’y a pas de zones de nidification identifiée. La question d’incompatibilité réglementaire n’a pas encore été traitée car elle vient dans un second temps.
Cette question repose sur les compétences de RTE. Ils seront présents pour parler raccordement lors de l’atelier 3 le mercredi 3 juillet. Le maître d’ouvrage apportera une réponse suite à cet atelier.
Le coût du raccordement au gaz est identique à celui du raccordement électrique (7 millions d’euros) et sera pris en charge par le porteur du projet.
Le CO2 est collecté dans l’air ambiant.
Le maître d’ouvrage a semé de la luzerne, du trèfle blanc, du ray grass, de la dactyle, le sainfoin et la fétuque en mélange et seul.
La durée d’exploitation est de 30 ans. A la fin, soit le parc est démantelé, soit le propriétaire souhaite implanter à nouveau des panneaux photovoltaïques et doit lancer une nouvelle procédure complète d’études, de concertation et d’autorisations.
Pour la captation de CO2 il n’y a pas présence de bactéries. Pour la méthanation biologique, le maître d’ouvrage utilise des archéobactéries (méthanogènes) présentent sur terre depuis des millénaires.
Le maître d’ouvrage ne possède pas encore de parc exploitant cette technologie qui est actuellement en phase test. Un test en laboratoire est en cours et prochainement un test sur un parc Arkolia Énergies sera mis en place.
Le maître d’ouvrage souhaite demander une classement APV.
La CFE estimée est identique car la puissance installée est la même.
Le maître d’ouvrage n’en a pas tenu compte car cela n’a pas d’impact direct sur le projet SOLARZAC mais le bureau d’études doit l’avoir répertorié.
Entre les éléments recyclés et les éléments valorisés, les panneaux solaires sont à 90% de recyclabilité.
De plus, « le temps de retour énergétique » est de 2 à 3 ans c’est-à-dire qu’au-delà de cette durée les panneaux ont produit plus qu’ils ont nécessité pour être produit.
Enfin, les recherches et études n’ont de cesse de faire des avancées à ce propos
Les partenaires fournisseurs du maître d’ouvrage sont adhérents à PVcycle et à l’achat le maître d’ouvrage paie d’avance une écotaxe.
1 000 arbres sont nécessaires pour capter la quantité de CO2 équivalente à celle d’un capteur. À titre de comparaison, les 1 000 arbres représentent une surface de 10 000m2 environ quand un capteur mesure 2m sur 2m.
Actuellement éliminer 1 tonne de CO2 coûte entre 500 et 650€. Le coût est élevé car la technologie en est à ses débuts. Les projections actuelles estiment arriver à 90€ de la tonne d’ici 5 ans. Les concurrents de CLIMEWORKS (partenaire du maître d’ouvrage) ont des objectifs similaires, ce qui permet d’être confiant dans ces chiffres.
De plus, le fait de produire, exploiter et recycler un capteur correspond à 10% du CO2 qu’il recycle, l’objectif étant d’atteindre les 4%.
Dans le projet SOLARZAC, le bilan est neutre : lorsque la technologie capte une molécule de CO2 dans l’air ambiant en début de processus, elle n’en rejette qu’une seule en fin de processus.
Pour rappel, aujourd’hui, l’utilisation des énergies fossiles augmente la production de CO2.
Dans le scénario 3, la quantité envisagée est d’environ 2 000 collecteurs.
L’ADEME n’a actuellement pas d’avis sur le projet car elle ne connait pas la technologie et n’a pas encore de retour d’expérience.
L’ensemble de ces données seront accessibles au grand public.
Le maître d’ouvrage n’a pas, à ce jour, prévu d’utiliser l’oxygène. Il précise que sur d’autres projets, il est capté et revendu.
Une station de compression est prévue.
Le coût du mWh sera probablement de l’ordre de 150€. À terme, l’objectif est d’arriver à 100€ du mWh.
Le coût du mWh issue des panneaux photovoltaïque sera lui de l’ordre de 45 à 50€.
7 des parcs de la société Arkolia Énergies sont basés sur le principe de la co-activité. Les animaux se promènent entre les panneaux et même sous les panneaux car la hauteur d’implantation le permet.
Dans le cadre d’implantation des panneaux en toiture la chaleur peut réduire la productivité. Ce qui n’est pas le cas pour les panneaux au sol car l’air ambiant circule sans entrave sous les panneaux.
En l’état actuel du terrain ce serait très compliqué. Pour rappel, un test d’herbage est en cours à ce propos sur le domaine de Calmels (cf. question 78).
Un panneau photovoltaïque mesure 1m de haut sur un 1,7m de largeur avec 2cm d’espace entre chaque panneau. Quant à la table, chacune d’entre elles est composée de 12 panneaux pour une dimension totale de 3.34m de hauteur sur 12.10m de large avec un espacement de 20cm entre chaque table. Ces données sont les dimensions classiques, il est possible d’ajuster l’implantation selon les besoins.
Initialement la partie sud du domaine de Calmels devait accueillir des panneaux comme annoncé dans la documentation. Aujourd’hui, l’implantation a évolué en prenant compte du retour de la population et ces panneaux sont désormais positionnés plus au nord de la zone afin de réduire la co-visibilité.
Selon RTE, le courant devrait se répartir dans les deux sens de circulation et il est difficile de prévoir une solution de délestage car c’est un maillage national ou tout au moins régional. En cas de nécessité, la solution sera plus dans la réduction de la production d’électricité que dans le délestage.
La répartition est la suivante : 45% de la production sera consacrée au gaz et 55% à l’électricité.
Pour la conversion d’électricité en gaz nous prévoyons un rendement de
– Electrolyseur 75 %
– Méthanation biologique 75 %
Pour la production de gaz, le reste étant de la chaleur récupérée pour la captation de CO2.
Le rendement global du système sera dont environ 55%. Ces données seront à préciser par les phases pilote et démonstrateur. Vous pouvez trouver plus d’informations sur le compte-rendu de l’atelier n°3 dédié à la technicité du projet.
C’est une idée que le maitre d’ouvrage a regardée mais il faut aussi prendre en compte l’intérêt du ruissellement d’eau de pluie dans le sol. Une étude serait à mener pour choisir une solution non impactant pour le territoire. Pour rappel, les bassins existants ont une capacité de plus de 150 000 m3, les besoins dans le cadre du scénario 3 seraient inférieurs à 40 000 m3 car les technologies produisent de l’eau.
Dans le cadre du projet SOLARZAC, il serait proposé un financement participatif. Deux montages sont réalisables pour les habitants :
– Prêt : obligations simples ou convertibles
– Actions : prise de participation
Lors de l’atelier 4, la plateforme Enerfip a préparé une présentation de ces solutions que vous pouvez retrouver sur le site www.solarzac.fr.
Non, il n’est pas prévu un élargissement des routes et chemins, les infrastructures semblent suffisantes pour permettre aux camions d’accéder au site. Avant la phase travaux un road survey sera conduit pour confirmer cela.
Les rédacteurs du PLUi ne sont pas contraints de la définir comme Npv.
Le PADD n’a pas vocation à définir précisément ce qui est fait sur le territoire.
Une place sera faite au financement participatif. Arkolia Énergies le fait très souvent dans ses projets et la demande est importante.
Les revenus seront garantis par le tarif d’achat de l’électricité produite. EDF ou toute autre entité seront liés par le PPA qui définit une obligation d’achat de l’électricité sur toute la durée de vie du projet.
Les prix sont actuellement d’environ 50 du MW.
Une fois définis, les tarifs devraient être stables. Toutefois, ils suivront le cours de l’inflation avec une réévaluation de l’ordre de 0,4% par an.
Le tarif est réglementé par l’État et qu’il est de l’ordre de 100 à 150 € du MW.
Le plan de financement sera accessible sur le site internet du projet.
Arkolia Énergies a pour habitude de favoriser le bassin d’emploi local.
Les emplois pérennes sont ceux qui concernent la maintenance :
– scénario 1 : 6 emplois,
– scénario 2 : 10 emplois,
– scénario 3 : 30 emplois. Ce scénario comprend également la création d’un centre de formation et d’une unité d’assemblage liée à la technologie Power-to-Gas qui eux aussi généreront de l’emploi.
Les emplois seront des emplois qualifiés type bac +2 pour les tehcniciens de maintenance, pour l’unité d’assemblage des collecteurs se seront des emplois non qualifiés.