La gestion de l’eau

Le projet, dans le cadre du scénario 3, fera l’objet d’une étude d’incidence à part au titre de la loi sur l’eau. Cette étude entre dans le cadre des autorisations à obtenir pour la poursuite éventuelle du projet.

Concernant la ressource en eau, précieuse sur le plateau du Larzac, le projet serait autosuffisant quel que soit le scénario retenu. En clair, il n’y aura ni forage ni demande de raccordement en eau. C’est une évidence pour les scénarios 1 et 2, 100 % solaire. Quant au scénario 3, le procédé de bio-méthanation génère de lui-même près de la moitié des besoins en eau de l’électrolyseur. L’autre moitié serait prélevée dans les bassins artificiels de collecte d’eau de pluie du domaine disposant d’une capacité de stockage de 150 000 m3.

L’eau est auto-produite lors des différentes étapes du processus technologique

  • soit de l’eau se forme par ruissellement de la membrane du collecteur (au moment de la libération du CO2),
  • soit de l’eau se forme par voie gazeuse, lors du procédé de la méthanation biologique.

La ressource en eau n’est pas salie

L’eau mobilisée pour l’électrolyse ne génère pas de pollution car elle est transformée en gaz naturel. Elle doit cependant être purifiée avant de passer par l’électrolyseur.

Le milieu naturel ne doit pas être affecté

Pour une conversion de l’électricité en gaz naturel équivalente à 138 MW, les besoins en eau sont évalués à 80 000 m3/an, dont 30 à 50 % couverts par le procédé technologique lui- même, auto-producteur d’eau. Ainsi, près de 48 000 m3/an d’eau seraient directement pré- levés dans les bassins artificiels existants d’une capacité de 150 000 m3, créés par le propriétaire pour le gibier de la chasse commerciale.

L’autoconsommation en eau de la technologie Power-to-Gas demande à être précisée par des études réalisées par les équipes R&D d’Arkolia Énergies. C’est pourquoi le maître d’ouvrage prévoit la mise en oeuvre d’un pilote puis d’un démonstrateur qui seront soumis à expertise contradictoire. À ce titre, le maître d’ouvrage compte expérimenter un premier démonstrateur à échelle réduite (~100 kW) sur la commune Saint-Côme-et- Maruéjols dans le Gard.